Coagulation : définition et mécanisme physiopathologique | FDS - Blog Soins Infirmiers

Coagulation : définition et mécanisme physiopathologique Lorsqu'on se blesse, un saignement peut avoir lieu. Lorsqu'il s'arrête, c'est que le sang à coagulé : les plaquettes contenues dans le son vont former un agrégat, comme un caillot, responsable de l'arrêt du saignement.

Les étapes de la coagulation


Pour stopper un saignement, une croûte est formée progressivement, suivie d'un processus de cicatrisation qui permettra de retrouver une peau saine, parfois sans cicatrice visible. On distingue 3 étapes successives pour que le sang coagule :

Le temps pariétal


Quand un vaisseau sanguin est lésé, l'organisme provoque une vasoconstriction. Le diamètre du vaisseau sanguin diminue pour aider à stopper le saignement.

Cela permet la coagulation primaire avec le clou plaquettaire, résultant de la cohésion des plaquettes avec le collagène. On parle aussi de "thrombus blanc". L'agrégation plaquettaire a lieu suite à l'activation de phospholipides, eux-mêmes responsables de la contraction et de la sécrétion de sérotonine et d'acide adénosine diphosphorique notamment.

Lorsque les plaquettes adhèrent bien les unes aux autres, on parle d'agrégation plaquettaire, processus essentiel pour la cicatrisation du vaisseau sanguin. Cette étape ne dure qu'1 à 2 secondes, grâce au facteur Willebrand, une protéine du plasma.

Le temps plasmatique


Vient ensuite lacoagulation secondaire,permise par le facteur XII qui porte aussi le nom de facteur Hageman. Celui-ci permet la transformation du fibrinogène en fibrine, faisant suite à toute une chaîne d'activation de protéines plasmatiques.

Le temps thrombodynamique


Le caillot sanguin est dissout par le processus de fibrinolyse, grâce à la plasmine.
C'est donc une réaction en chaîne qui participe au processus de coagulation. Au cours de certaines pathologies ou à cause de la prise de certains traitements, la coagulation peut être ralentie, augmentant le risque hémorragique, notamment dans l'hémophilie par exemple.

La coagulation en soins infirmiers


La capacité de coagulation du patient est analysée dans divers contextes médicaux, notamment en chirurgie, où l'on mesure le temps de saignement afin de prévenir le risque hémorragique. Pour l'infirmier, il est nécessaire de comprendre ces différentes étapes de la coagulation, aussi appelée hémostase. La prise de traitements antithrombotiques comporte un risque hémorragique qui nécessite des précautions en équilibrant bien le dosage du médicament. Des analyses sanguines sont prescrites pour évaluer le temps de saignement, élément de référence dans la plupart des bilans sanguins réalisés en préopératoire

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